Lettre à mon pilote de dimanche.
Salut mec,
Tu le sais pas encore, et d’ailleurs tu t’en contrebalances certainement, mais dimanche matin je serai (nous serons) sur ton vol à destination de New-York.
J’ai déjà pris l’avion, mais sur des trajets riquiquis de maximum 3h. Donc là, si tu réfléchis, c’est mon premier long courrier.
Je vais pas te mentir, mais j’ai un peu les miquettes. Pas pour le décollage ni l’atterrissage (tant que cela se fait sur une piste comme c’est prévu !). Mais plutôt pour les 7h ou 8h dedans, à survoler l’océan…
Les copines me disent « tu verras, ça passe vite, y’a des films à regarder ». Ok, certes. M’enfin 8h de film avec ton casquounet sur les oreilles, c’est pas un peu beaucoup ? t’as pas la tête en choux fleur après ?
Et puis c’est comment dans l’avion, j’ai le droit de me lever, de faire ma vie, de venir te voir ? (ok, ça va, je viendrai pas appuyer sur tous les boutons).
Bon, je te connais pas (encore), mais sache que je mise tout sur toi, t’as intérêt d’assurer, de nous faire ton « captain speaking », et d’arriver comme une fleur sur le tarmac à NY.
Check me five captain,
On se voit dimanche matin,
Kiss.
PS : J’ai grave les chocottes en fait.
PS2 : T’as pas intérêt à faire grève sinon je viens te couper les roubignous moi même.