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Lettres à (...)

6 octobre 2014

Lettre à mon mari.

Mon amour,

Mon mec,

Mon mari,

Cher toi,

 

 

7 ans.

7 ans que je t’ai rencontré.

 

4 ans.

4 ans que je t’ai épousé.

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Bientôt 17 mois.

17 mois que nous ne sommes plus seuls, plus seulement un couple mais une famille.

 

Quand je t’ai rencontré, ce soir de juin, chez un ami commun, aurais-je imaginé…

 

Que nous allions nous aimer, dès les premiers jours,

Que nous ferions des projets, des tas de projets,

Que je te soutiendrais, que tu me soutiendrais,

Que l’on déciderait de s’unir, rapidement au goût de certains,

Que nous ferions un enfant, pas assez rapidement au goût de certains,

Qu’on se moquerait de ces « certains »,

Qu’on vivrait ici, puis là, et maintenant ailleurs,

Que j’aimerais toujours venir te chercher sur le quai d’une gare,

Avec le cœur qui bat, à 100 à l’heure,

Que tu me dirais « Jette cette orchidée, elle a vécu, je t’en rachèterai une encore plus belle »,

Et que je trouverais ça touchant,

Que je comprendrai tes phrases avant même que tu les finisses,

Alors que toi même parfois tu ne te comprends pas,

Que tu accepterais tout de moi,

Que tu ne me jugerai pas, jamais,

Que je rirais à tes blagues et tes mimiques

 

Que je pense t’aimer plus qu’hier et moins que demain.

 

En 2014, l’amour existe encore dans cette société où un certain nombre de choses partent de travers. Et heureusement que l’on peut compter que ça.

 

Je t’aiMe.

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29 septembre 2014

Lettre à moi.

Chère toi, chère moi,

 

Va falloir penser à se reprendre un peu en main.

Oui je démarre cash pistache, mais c’est comme ça.

Fini la procrastination, fini les « vacances », au boulot maintenant.

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C’est bon, tu es arrivée dans ton nouvel environnement, t’as vu que tout se passait bien, tu vas en caser un au boulot, l’autre chez la nounou, donc à toi de te caser maintenant.

 

Et puis va falloir s’organiser un peu mieux, matériellement surtout. Trouver des astuces pour tout caser dans ce nouvel appart’, mieux camoufler les trucs qui débordent, ranger ce qui se dépasse depuis longtemps.

 

S’organiser aussi pour faire des projets. Avant, t’avais tout le temps des projets. Depuis quelques temps, t’en fais moins. Oui je suis d’accord, ceux que tu as faits sont tombés à l’eau, et donc chat échaudé craint l’eau froide, mais bon. Faut se remettre en selle. Et puis, y’a Noël qui arrive (on est presque début octobre alors j’ai le droit d’en parler si si si), ton anniversaire, que dis-je, vos anniversaires à préparer, des week ends chez les copains à caler, etc…

 

Mais avant tout, faut que tu trouves un job. Un sympa, un avec des collègues sympas ou absentes (je sais bien que l’idée du home office te fait te l’œil !), un qui te laisse encore du temps (un temps partiel, t’en rêve), mais il te faut un job ! Financièrement déjà, puis psyschologiquement aussi.

 

Alors, tu les vois tes fesses ? Tu les bouges !

 

Je te bises,

 

Toi, enfin moi, enfin t’as compris quoi.

 

19 septembre 2014

Lettre à mon pilote de dimanche.

Salut mec,

 

Tu le sais pas encore, et d’ailleurs tu t’en contrebalances certainement, mais dimanche matin je serai (nous serons) sur ton vol à destination de New-York.

 

J’ai déjà pris l’avion, mais sur des trajets riquiquis de maximum 3h. Donc là, si tu réfléchis, c’est mon premier long courrier.

 

Je vais pas te mentir, mais j’ai un peu les miquettes. Pas pour le décollage ni l’atterrissage (tant que cela se fait sur une piste comme c’est prévu !). Mais plutôt pour les 7h ou 8h dedans, à survoler l’océan…

 

Les copines me disent « tu verras, ça passe vite, y’a des films à regarder ». Ok, certes. M’enfin 8h de film avec ton casquounet sur les oreilles, c’est pas un peu beaucoup ?  t’as pas la tête en choux fleur après ?

 

Et puis c’est comment dans l’avion, j’ai le droit de me lever, de faire ma vie, de venir te voir ? (ok, ça va, je viendrai pas appuyer sur tous les boutons).

 

Bon, je te connais pas (encore), mais sache que je mise tout sur toi, t’as intérêt d’assurer, de nous faire ton « captain speaking », et d’arriver comme une fleur sur le tarmac à NY.

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Check me five captain,

 

On se voit dimanche matin,

 

Kiss.

 

PS : J’ai grave les chocottes en fait.

 

PS2 : T’as pas intérêt à faire grève sinon je viens te couper les roubignous moi même.

17 septembre 2014

Lettre à mes amies.

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Chères amies qui se reconnaitront au détour d’un passage par là,

 

Avec certaines, on se dit les choses cash.

Avec d'autres on ne prononce pas ces mots là mais...

Je vous aime.

 

Je pourrais m’arrêter là, ça serait suffisant comme mots.

 

Mais je vais développer…

 

On se demande souvent ce qu’est une véritable amitié. On développe ce sentiment depuis la maternelle, au départ sans se demander si vous serez « les bonnes », puis en grandissant on espère que vous resterez là pour toute la vie.

 

Vous êtes là aujourd’hui, vous étiez là hier et j’espère encore compter sur vous demain.

 

Un appel, un texto, un colis qui arrivent toujours à point nommé… qui remontent le moral, qui fait sourire, qui veut dire « je sais, je comprends, je suis là », qui rappellent l’importance de votre présence.

 

Je n’ai pas besoin de vous voir pour penser à vous, mais quand vous êtes là (physiquement ou à l’autre bout du sans-fil), j’apprécie nos discussions, échanges, rires, conversations, confessions.

 

Vous êtes différentes, vous me complétez, indispensables autant que Lui.

 

Pas besoin de multiplier les relations pour avoir Les Bonnes.

 

Je vous aies, je suis chanceuse, je profite…

 

Il me tarde de vous faire découvrir mon nouveau chez moi,

 

Venez, je (on) vous attend.

 

Dans cette attente, veuillez agréer mes plus énormes calinouuuuuuuuus.

 

Copinette.

15 septembre 2014

Lettre à mes voisines.

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(source : emmerder-son-voisin.com)

 

Chères voisines du dessus,

 

J’aurais pu également vous appeler « les mammouths du deuxième », mais je suis polie.

 

Je me présente, je suis la nouvelle habitante de l’appartement au dessous de vous. Avec mon mari. Et mon mini. Une famille quoi.

 

Maintes fois j’ai voulu monter vous voir depuis notre arrivée.

 

Vous voir, c’est mignon comme formule. Vous péter les dents serait peut-être plus vrai. Vous dire de faire moins de bruit serait peut-être plus juste.

 

Ouais, marcher avec des talons dans un appartement avec du parquet, ça fait moyen marrer ceux qui sont sous les talons en général.

 

Faire rouler des trucs également sur le parquet, boh… c’est relou aussi.

 

Alors, pour votre défense, je suis d’accord, cela fait 1 an que vous n’aviez pas eu de voisins. Mais là, c’est bon, la période d’adaptation est terminée. Mon fils de 16 mois s’est plus rapidement fait à cette situation que vous.

 

Je suis sympa comme fille je crois, mais quand je sors les crocs, en général, c’est pas jojo. Et je suis mauvaise, je suis rancunière. Vraiment pas jojo quoi.

 

Parfois j’aimerais juste que mini marche au plafond pour vous rendre la monnaie de votre pièce. Malheureusement ce n’est pas possible, donc je vais la jouer autrement.

 

Je vous laisse ce début de semaine pour profiter encore de votre liberté, de votre coloc’ de rêve (NB pour mes lectrices : elles ont 35 ans environ, vivent ensemble, sont enseignantes…), mais quand je rentre de congés, je prends le taureau par les cornes dès le premier pas talonné posé sur le sol.

 

Je vous fais pas des bisous, le cœur n’y serait pas mes mignonnes (ou pas).

 

Plates salutations.

 

La voisine du 1er.

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15 septembre 2014

Lettre à ma nounou

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Nana,

 

Maman préfère que ce soit moi qui t’écrive…

 

Quand je suis venu chez toi la première fois en août 2013, avec papa et maman, il y avait du bruit, il y avait les filles, il y avait Pépite et Fauvette, et puis il y avait toi, « Nana », ma future nounou.

 

Je n’ai pas compris de suite que j’allais rester avec toi dans les temps à venir, j’étais trop petit.

On a fait ça en douceur, quelques heures par ci, par là, un repas, un dodo, une après midi, une matinée, et le tour était joué. Je t’ai tout de suite aimée je crois ! Papa et Maman t’ont bien choisie, ils ont senti qu’avec toi je serai bien, je serai heureux et je passerai de bonnes journées pendant qu’ils travailleraient.

 

J’avais 4 mois et demi la première fois que j’ai passé une journée entière avec toi et mes (futures) copines, Louise et Alice. J’ai appris à découvrir les bruits, les odeurs, les activités des filles, avec qui je partagerais plus tard de longs moments de jeux et de rigolades !

J’ai pleuré, à cause de mes dents notamment (même si un certain pédiatre disait le contraire…) et tu m’as réconforté, tu m’as rassuré, tu as su y faire avec moi comme avec tous les autres bébés que tu as gardés. Parce que tu as ça en toi, que tu aimes les enfants, et que les enfants le sentent et te le rendent.

 

J’ai fait mes premiers dodos en bas, avec toi pas loin… puis je suis monté rejoindre les filles.

J’ai mangé mes premières cuillères assis dans le transat… puis j’ai migré dans la chaise haute, comme les grandes.

J’ai pleuré quand Patrice avait peur de m’approcher… puis j’ai joué à cache-cache avec lui et on s’est fait des sourires.

J’ai fait des petites siestes, j’ai fait des longues siestes, on a passé des longs moments assis tous les deux sur le canapé en attendant que les filles se réveillent.

J’ai mangé des quignons de pain pendant nos sorties en poussette.

J’étais allongé dans le transat, puis j’ai été assis sur une grande couverture avec mes jouets, ensuite j’ai marché à 4 pattes (pour la première fois chez toi), et enfin j’ai marché… En quelques mois tu m’auras vu grandir à la vitesse de l’éclair.

 

On a fait des bulles.

On a joué avec les cailloux.

On a marché dans l’allée.

On a rigolé en faisant le train.

On a chanté, on a dansé.

 

Quand papa et maman ont cherché une nounou, ils pensaient sûrement que tu serais la seule et l’unique de ma vie. Mais aujourd’hui, nous allons vivre ailleurs et je laisse ma place à un autre petit garçon, qui je l’espère passera autant de bons moments que moi chez toi. Je vais découvrir une autre nounou mais pas une autre « Nana »…

 

Les premiers mois d’une vie sont chargés en émotions, autant pour les parents que pour les bébés. Tu as su m’accompagner dans toutes ces découvertes, ces surprises, ces apprentissages, tout en mettant en confiance papa et maman, en leur partageant les bons moments de nos journées grâce au carnet de suivi et aux petits sms pour rassurer maman parfois (souvent !).

 

Même si nous partons, nous ne t’oublierons pas, c’est certain. Nous t’enverrons des nouvelles, des photos, et quand nous reviendrons dans le sud, nous viendrons te voir. J’aurais grandi mais je serai toujours ce petit garçon potelé que tu as envie de manger de bisous.

 

Papa et maman te disent MERCI. Et moi aussi…

 

(Article publié chez Mum_issime)

 

15 septembre 2014

Lettre à mon blog.

Cher nouveau blog,


Les lecteurs/trices se demandent sûrement ce que tu seras !

Dans un autre blog (http://mumissime.canalblog.com), j'ai écrit un article s'intitulant "Lettre à ma nounou" lors de notre départ dans une autre région...

J'ai aimé écrire cet article et il a suscité beaucoup de réactions. 

Et c'est vrai que si on y pense, on adorerait écrire une lettre dès qu'on a quelque chose à dire. Prendre le temps de poser les mots (maux), imaginer l'autre nous lire, déballer notre état d'esprit, aimer choisir ses phrases. Parfois, le simple fait de mettre tout cela à plat nous suffit. Et souvent, si les autres nous lisaient, ça résoudrait plein de choses.

Alors voilà, cher blog, tu seras le support de mes lettres à.... plein de monde.



Ton premier article reprendra ma "Lettre à ma nounou" et donnera le ton !


Je vais te donner à manger des articles, te saupoudrer de titres alléchants et te cajoler avec des belles images...


A bientôt, 


Ta rédactrice chérie.

 

 

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